Le principal défaut de l’iPhone 6, c’est qu’il conserve sa faible quantité de mémoire vive (1 Go seulement). Il n’offre donc pas une meilleure gestion du multitâche, alors que son plus grand écran aurait pu permettre ce que Samsung et d’autres concurrents proposent avec leurs appareils : des applications en mode fenêtré, ou sur un écran divisé en plusieurs parties. Pour le reste, l’iPhone reste toutefois enthousiasmant.

Tout d’abord, le processeur de l’iPhone 6 devrait se montrer particulièrement performant dans les jeux vidéo. Son circuit graphique (PowerVR GX6650) est muni d’une nouvelle technologie de compression de texture très performante (ATSC) qui devrait largement augmenter la qualité des graphismes dans les jeux vidéo. Apple promet aussi que son processeur A8 ne surchauffe pas en charge, et qu’il garde donc une puissance constante à travers le temps, ce qui n’est justement pas le cas avec le Galaxy S5.

Certes, l’iPhone 6 conserve un capteur de 8 mégapixels, et c’est décevant… sur le papier. Comme nous l’avons récemment conclu, l’appareil photo de l’iPhone 5S est déjà l’un des meilleurs actuels, tant en termes d’utilisation que de qualité d’image. Nul doute que l’iPhone 6, avec sa mise au point améliorée et sa capture à 240 images par seconde, conserve sa place parmi les meilleurs photophones du marché.

L’avantage de l’iPhone 6, c’est son format 4,7 pouces, qui reste, d’après notre expérience, le meilleur compromis entre confort de prise en main et confort de vision. L’appareil est, en tout point, nettement plus petit que le Galaxy S5, et il est bien plus léger. Sans parler du design tout en aluminium, qui fait passer le smartphone en plastique de Samsung pour un appareil lambda. Il faut toutefois souligner une déception majeure quant au design du dernier smartphone d’Apple : son capteur optique ressort de sa coque. Un détail que le perfectionnisme de Steve Jobs n’aurait certainement jamais laissé passer.